Les enfants à haut potentiel
(ou « Intellectuellement Précoces »)
Définition : Ils sont généralement définis par une avance intellectuelle correspondant à un Q.I. d’environ 130 ou plus, mesuré à l’aide de tests psychométriques inclus dans un bilan psychologique.
Signes d’alerte :
- Ennui à l’école
- Pensée très logique et rapide, « en arborescence »
- Pensée « simultanée », souvent qualifiée d’intuitive
- Mémoire très développée
- Grande curiosité intellectuelle, soif d’apprendre
- Connaissances inhabituelles dans des domaines non scolaires en contraste avec des résultats scolaires souvent moyens.
- Difficultés à s’astreindre à un travail répétitif (ex : tables de multiplication)
- Surprenante richesse du vocabulaire
- Souvent grande créativité
Signes associés :
- Agitation, dissipation ou bavardages fréquents si l’enfant s’ennuie
- Maladresse corporelle fréquente (mais pas systématique), écriture médiocre
- Hypersensibilité et hyperémotivité
- Sens aigu de la justice
- Grand besoin de reconnaissance
- Attitudes de prestance
- Difficultés de socialisation (est souvent seul)
Vers qui se tourner ?
- Psychologue scolaire
– Psychologue clinicien – du développement -
- Orienter vers le service de santé scolaire
- Orienter vers une association (ANPEIP ou autre)
Ce qu’il faut faire quand le « diagnostic » a été posé :
- Organiser un partenariat enseignant-parents-intervenants
- Rechercher la fréquentation de classes multi-niveaux ou réfléchir à un saut de classe avec l’équipe pédagogique, l’enfant et ses parents
- Nourrir la curiosité intellectuelle de l’enfant
- Lui proposer des approfondissements de connaissances scolaires (exposés par ex.) ou des défis intellectuels
- L’aider à acquérir une méthodologie
- L’aider à distinguer le « comprendre » de l’ « apprendre » et à développer ses raisonnements.
- Reconnaître sa différence, en tenir compte tout en maintenant un cadre ferme applicable à tous.
Précodys, 2011